mercredi 20 mai 2015

Une autre logique - Part II

Dans l'article précédent j'expliquais que les problèmes de poids n'étaient peut-être pas une question de calories mais d'hormones. Notamment une question d'insuline, hormone sécrétée pour absorber les glucides de notre alimentation.

Cela peut sembler trop simple. Si le problème de poids et de diabète étaient liés à une trop forte consommation de glucides, ça se saurait. Non? Je pense que c'est la raison pour laquelle il m'a fallu tant de temps pour adhérer à cette logique.

Voici les 2 raisons principales qui m'ont fait comprendre pourquoi cette logique pourtant simple ne crée pas l'adhésion.

Raison 1 : Cette théorie est incompatible avec les recommandations en nutrition des 40 dernières années
C'est toujours difficile d'admettre les erreurs,  on a plutôt tendance à s'enfoncer et à perdre toute lucidité.
Depuis 40 ans les médecins sont formés à cette "évidence": le gras est à l'origine des problèmes de coeur puisqu'il augmente le cholestérol. De plus, il fait grossir puisqu'il est particulièrement calorique. Et comme on nous dit que toute perte de poids est liée à une diminution des apports caloriques, alors on limite en priorité le gras. On s'affame et on se rabat sur les bons glucides essentiels. C'est exactement le principe des produits allégés en matières grasses : peu nourrissant, on réduit le gras du produit, et parce qu'il faut bien un peu de goût, on remplace par ... du sucre ! Un vrai cercle vicieux.

Raison 2 : Les industriels sont très fortement menacés par cette logique
Les deux produits phares de l'industrie pharmaceutique sont les médicaments anti-cholesterol et ceux pour les diabétiques. Il génère un profit considérable. La logique que j'expose représente une menace économique gigantesque pour ces entreprises.
Ils ne sont pas les seuls à flipper : les glucides sont aussi la manne des industriels de l'agroalimentaire qui se font un plaisir de relayer les messages qui les arrangent : mangez et bougez !

A suivre...

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