Psychanalyses

La chose la plus précieuse que mon changement d'alimentation m'a apportée, c'est la joie de vivre.
Certains diront que c'est psychologique mais moi je ne pense pas. Et certaines recherches m'intéressent et pourraient en partie expliquer mon histoire.

La sérotonine, vous connaissez? C'est un neuro-transmetteur. Fabriquée à 95% dans nos intestins, elle est libérée dans le sang, remonte vers le cerveau et intervient dans la gestion des émotions.
Autrement dit : mauvaise alimentation = problèmes dans les intestins = problèmes de sérotonine = déprimes, dépressions, anxiété, irritabilité.

Je schématise énormément. Il n'y a pas que la sérotonine dans l'histoire. Mais c'est pour souligner lien entre intestin et humeur. Pour les articles scientifiques, il y a de quoi faire car c'est un sujet phare en ce moment. (vidéo du docteur Donatini, vidéo "le ventre notre 2ème cerveau" de Arte, Best seller de la jeune allemande Giulia Enders, etc.)

Mesdames, vous connaissez ces quelques jours dans le mois où vous êtes négatives, irritables, émotives? Combien de fois je me suis faite avoir :
"Lui - tu n'aurais pas tes règles en ce moment?
Moi - n'importe quoi ça n'a ABSOLUMENT rien à voir "
et le lendemain de réaliser que oui, en effet, il y avait peut-être un lien de cause à effet. Ca m'énerve de me faire avoir, et ça me fait drôle de réaliser que notre façon de raisonner et de percevoir les choses peut être impactée par des trucs aussi incontrôlables.
C'est un peu pareil avec le sucre me concernant, sauf que c'est... bien pire et bien plus flagrant. Et depuis plus d'un an que je suis quasi sugar free, chaque écart renforce en moi cette conviction.

Aussi, quand je lis des articles de médecins qui lient "intestins et autisme", "intestins et dépressions", "intestins et alzheimer", je ne trouve absolument pas ça aberrant.

A quand les psychanalyses gastriques? Regarder le ventre pour mieux comprendre le cerveau, une piste extrêmement prometteuse je pense.