mardi 28 juillet 2015

Relax max

Je n'en reviens toujours pas que la grande gourmande que je suis soit devenue une "sugar free" à quasi plein temps. Je dis quasi-plein temps car il me reste des moments de faiblesse, plus ou moins contrôlés.

Dans la famille "écarts contrôlés" il y a les moments de convivialité entre amis. Invitée, je veux eviter la prise de tête pour celui qui reçoit et faire honneur à ses plats. Il y a aussi les restos : je me force un peu car ça m'attire beaucoup moins qu'avant dans l'ensemble. Mais là où je déclare forfait c'est dans les restos gastronomiques : je ne peux pas renoncer à la magie des plats des grands chefs ...  Bon c'est acceptable dans la mesure où c'est loin d'être tous les jours !

Dans la famille des "écarts non contrôlés" il y a les périodes d'hyperactivité. C'est systématique et j'ai appris à identifier ce cercle vicieux :
hyperactivité => manque de sommeil => stress => envie de sucre.
J'ai pris conscience de cela dans ma vie et c'est vraiment un objectif que je me suis fixée : en faire moins, dormir plus. C'est le béaba, la base de chez base, tellement évidente que l'on l'oublie souvent!

Mon constat n'a rien de surprenant. Tout cela est liée aux glandes surrénales qui produisent en réaction du cortisol en trop grande quantité; or cette hormone :
- s'oppose aux effets de la leptine, et donc diminue le sentiment de satiété.
- pertube l'effet de l'insuline qui contrôle le taux de sucre sanguin, avec pour conséquence d'augmenter l'envie pour les aliments sucrés
- interfère avec la production de sérotonine, l'hormone de la bonne humeur. Le sentiment de déprime a tendance à nous pousser vers les aliments de confort, ces mêmes que l'on donne aux enfants pour les rendre heureux : encore eux, les aliments sucrés.

Allez, ça commence maintenant : au dodo !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire